Une équipe multidisciplinaire composée d’enseignants-chercheurs de l’Institut Jean Lamour - IJL (CNRS / Université de Lorraine) et de l’Ecole de Chirurgie de Nancy, associant le CHRU de Nancy et l’INSERM, travaille à la mise au point du premier dispositif d’assistance cardiaque biocompatible. Une série de tests réalisés ex-vivo sur des cœurs d’animaux1 permet d’entrevoir une alternative à la greffe du cœur pour des patients atteints d’un infarctus du myocarde. Ces travaux ont été publiés dans Journal of the Mechanical Behavior of Biomedical Materials le 15 avril 2021.
Ces travaux, portés conjointement par Jean-Philippe JEHL, Nguyen TRAN, Pablo MAUREIRA, Bruno LEVY, sont menés dans le cadre du projet européen ASCATIM (Assistance Cardiaque pour le Traitement de l'Infarctus du Myocarde). D’une durée de trois ans, il est doté d’un budget de 1,18 million d’euros financé aux deux tiers par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).
Le dispositif médical implantable combine un exosquelette motorisé imprimé en 3D avec de la poudre de titane, conçu par l’Ecole de Chirurgie et les start-up nancéiennes Velvet Innovative Technologies et HanaCorps, et une membrane d’origine naturelle développée à l’IJL. Il sera placé de façon mini-invasive autour du cœur défaillant pour améliorer ses capacités contractiles.
1 L’utilisation de rats et de porcs à des fins scientifiques s’est faite sur autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation après dépôt d’une saisine avisée par le comité d’éthique local.