Deux laboratoires ont développé une innovation pour lutter contre la maladie de Menkès, une pathologie infantile jusqu’ici incurable.
Et si c’était la solution pour combattre la maladie de Menkès ? L’Université de Lorraine (UL) y planche sérieusement depuis 2018. Cette maladie est une pathologie rare d’origine génétique qui provoque un déficit en cuivre fatal pour les enfants, causant la mort avant l’âge de 3 ans.
Deux laboratoires de l’Université de Lorraine – le NGERE et le CITHEFOR – développent depuis maintenant quatre ans une solution alternative : un transporteur synthétique capable de véhiculer le cuivre jusqu’au cerveau. Les premiers résultats obtenus se sont avérés « très prometteurs ». « Biocompatible » et « non toxique », ce nanotransporteur serait la réponse à cette maladie pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement efficace.
Une procédure réglementaire accélérée est actuellement en discussion avec l’Agence européenne des médicaments, pour une demande d’autorisation de mise sur le marché espérée pour 2023. Un premier brevet français a été déposé en 2021 et son extension européenne est en cours.